jeudi 16 février 2012

La ventilation artificielle

 Plusieurs types de ventilateurs sont disponibles et chacun a ses propres caractéristiques d’utilisation. A la base, un ventilateur comporte une source d’air ou d’oxygène, un système d’application d’une pression positive intermittente, pour certains d’entre eux d’une pression négative et enfin un masque qui couvre la face du patient ou un connecteur qui permet de brancher l’appareil sur un tube endotrachéal.

Le ventilateur et le caisson respiratoire

Le ventilateur artificiel appareil fait entrer l’air dans les poumons pendant l’application de la pression positive : le poumon se vide ensuite passivement pendant le reste du cycle respiratoire. Les premiers ventilateurs, du fait des pressions positives trop élevées, ont provoqué des lésions pulmonaires, si bien que leur utilisation a parfois été discutée. Cependant, les nouveaux ventilateurs disponibles possèdent de nombreux réglages qui permettent de limiter les pressions. On utilise en général des pressions de 12 à 15 cm d’eau pour les poumons normaux mais parfois beaucoup plus sur les poumons très peu compliants.
Le caisson respiratoire est un poumon d’acier à l’intérieur duquel se trouve le malade, avec la tête à l’extérieur et un collier souple assurant l’étanchéité. A l’autre extrémité se trouve un diaphragme souple déplacé rythmiquement par un moteur, de façon à augmenter et diminuer alternativement la pression dans le caisson. Quand le diaphragme se déplace vers le malade, la pression développée dans le caisson autour de celui-ci crée l’inspiration.
Quand l’air est envoyé dans les poumons avec une pression positive, ou quand la pression autour du corps du malade est diminuée avec une pression atmosphérique normale dans les voies aériennes, comme dans le caisson respiratoire, la pression dans la cage thoracique est plus élevée que partout ailleurs dans l’organisme. De ce fait, le retour veineux va être diminué.

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